Classi'Swing
Musique - Humour
Classi'Swing
"Adieu les fans"
durée : 1h20
6 AVRIL 2023 - 20H30
Théâtre Jacques Bodoin - Tournon
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14-24€
Un spectacle musical loufoque de Pierre Bernon, Jeremy Bourges, Benoit Marot.
Mise en scène : Sébastien Corona
Mise en scène : Sébastien Corona
À l’occasion de leurs 10 ans d’existence, les artistes de la compagnie Swing'Hommes partent en live pour un nouveau concert qui marie virtuosité et délire musical ! On ne présente plus leur swing ravageur qui dépoussière les Mozart, Chopin et consorts. Un pianiste qui n’a de classique que la queue-de-pie, un guitariste qui se prend pour Django et Santana et un bassiste champion du monde de groove. Après « Beethoven, ce manouche », « Satané Mozart ! » et « Djobi DjoBach », les Swing’Hommes renouent avec leurs premières amours et font sauter les verrous du concert traditionnel.
Et comme il n’est pas interdit de s’amuser avec la musique classique, les trois interprètes vous inviteront à leur lancer des défis pour accommoder à la sauce que vous aurez choisi les plus belles pièces du répertoire.

NOTE D'INTENTION DE LA MISE EN SCENE
Charles Aznavour chantait Je ne ferai pas mes adieux. Les Swing’Hommes en feront des dizaines, il faut bien compenser. Car le concert d'adieu, c’est un vieux poncif, un passage obligé. L'Artiste, en manque de preuves d’amour, annonce mettre un terme à sa carrière et donne son concert d’adieu. On s’y presse, trémolos dans la voix l’Artiste magnifie sa relation avec le public, on pleure, il salue, le rideau tombe, c’est terminé... puis quelques années plus tard, il revient… puis revient, et revient encore. A vrai dire, l’artiste contemporain n’est pas tout-à-fait accompli tant qu’il n’a pas plusieurs adieux au compteur.
Riant depuis des années de leurs facéties, admirateur de cette prodigieuse virtuosité musicale alliée à leur humour décapant, c’est moins l’homme de théâtre que le fan de la première heure qui a accepté la proposition des Swing’Hommes de créer avec eux ce vrai-faux concert d’adieu. Car si c’est un spectacle d’humour, il s’agit bien aussi d’un concert. Dans un concert, on joue de la musique, les morceaux s’enchaînent entrecoupés d’un « merci », d’une introduction, d’une disgression et, souvent, on comble. Parfois c’est l’accident, ou l’irruption de confidences émouvantes ou franchement soporifiques. Mais avec les Swing’Hommes, forcément, ça fuse.
La mission du metteur en scène dans tout ça ? Que chaque flèche touche sa cible, que leur incroyable potentiel de stand-upper se déploie sur scène. Car, une fois n’est pas coutume, nos trois compères ont remisé leurs costumes de Beethoven, Mozart et Django pour jouer leur propre rôle… ou presque, une version décalée d’eux même, celle d’une dimension où, devenus superstars internationales, détachés des réalités, ils remplissent les stades d’un public conquis, qu’ils interpellent, vilipendent et rendent acteur même de cette supercherie. Habiter ces personnages-là, sans artifice, voilà ce qui nous a occupé dans la préparation de ce spectacle, pour que le public emporté par leur énergie, avide de leur musique et de leur pitrerie, ne voit plus le temps passer.
Riant depuis des années de leurs facéties, admirateur de cette prodigieuse virtuosité musicale alliée à leur humour décapant, c’est moins l’homme de théâtre que le fan de la première heure qui a accepté la proposition des Swing’Hommes de créer avec eux ce vrai-faux concert d’adieu. Car si c’est un spectacle d’humour, il s’agit bien aussi d’un concert. Dans un concert, on joue de la musique, les morceaux s’enchaînent entrecoupés d’un « merci », d’une introduction, d’une disgression et, souvent, on comble. Parfois c’est l’accident, ou l’irruption de confidences émouvantes ou franchement soporifiques. Mais avec les Swing’Hommes, forcément, ça fuse.
La mission du metteur en scène dans tout ça ? Que chaque flèche touche sa cible, que leur incroyable potentiel de stand-upper se déploie sur scène. Car, une fois n’est pas coutume, nos trois compères ont remisé leurs costumes de Beethoven, Mozart et Django pour jouer leur propre rôle… ou presque, une version décalée d’eux même, celle d’une dimension où, devenus superstars internationales, détachés des réalités, ils remplissent les stades d’un public conquis, qu’ils interpellent, vilipendent et rendent acteur même de cette supercherie. Habiter ces personnages-là, sans artifice, voilà ce qui nous a occupé dans la préparation de ce spectacle, pour que le public emporté par leur énergie, avide de leur musique et de leur pitrerie, ne voit plus le temps passer.