Frère(s)

Maxime et Emile préparent le CAP cuisine. Ils ont 15 ans et viennent de milieux très différents. Tout les oppose mais ils sont vite inséparables. Leur complicité est puissante et joyeuse. Elle aide à traverser les épreuves et la dureté de l’apprentissage.
Puis ils se lancent dans la vie professionnelle et grimpent ensemble les échelons du monde de la haute cuisine. Le voyage dure 20 ans et les conduira dans un routier, un bistrot fooding, une trattoria minable, un restaurant étoilé. En passant par les gradins d’un stade de foot, une cellule de prison, l’Italie… Ils deviennent des hommes, découvrent la vie et n’en font qu’une bouchée.
Et puis le lien s’abîme, rattrapé par la dureté du monde qui les entoure, celui des restaurants gastronomiques où pour survivre il faut devenir une machine.
Qu’adviendra-t-il de leur amitié ?
C’est une histoire empreinte de passion et de nostalgie, de rires et de larmes. Et comme en amour, il y a un début, un milieu et parfois une fin.

Toutes les amitiés ne se ressemblent pas. Celle que nous racontons est masculine, dans un milieu très masculin. On la voit évoluer au fil des années. Tour à tour complices, pudiques, violents, nous suivons leurs choix, leurs doutes et leurs joies.
L’amitié entre garçons paraît souvent simple, évidente, fluide. On s’amuse sans dire l’affection et la tendresse; les hommes ont rarement appris à le faire. Mais les émotions contenues finissent par ressurgir de manière violente; on en vient aux mains quand on ne se comprend plus, parce que les coups sont parfois plus faciles que les mots. Ce sont à ces amis, que l’auteur du texte a voulu rendre hommage, ses frères.
D’ailleurs - et c’est loin d’être un détail - la Compagnie du Chemin Ordinaire est le fruit de l’incroyable amitié qui unit Guillaume et Jean-Baptiste depuis plus de 20 ans.